Les pathologies neurologiques, qu’est-ce que c’est et comment intervient Allyane?
Allyane trouve des applications importantes en neurologie centrale.
Voici une liste de quelques exemples de pathologies neurologiques pouvant être traitées avec la méthode Allyane :
- Paralysie cérébrale ; divers tableaux cliniques dont l’IMC. Le but est d’améliorer le développement moteur (prise en charge possible à partir de 6 ans, selon les capacités cognitives)
- Paralysies suite à une ablation tumorale (hémi/paraplégie) : commande musculaire, spasticité …
- Lésions médullaires (para/tétra parésie/plégie) : augmentation de la fonction en sus et péri lésionnel, recrutement en sous lésionnel (lésion incomplète)…
La prise en charge Allyane pour les suites d’AVC
Dans les suites par exemple d’un AVC (ischémique ou hémorragique), différentes séquelles peuvent être prises en charge par la méthode Allyane : régulation de la spasticité, récupération d’une commande motrice, dissociation du schéma syncinétique. L’objectif in fine reste toujours l’amélioration de la fonction : préhension, marche, transfert, équilibre et stabilité…
Les pathologies neurodégénératives et leurs prises en charge Allyane
Toutes les pathologies neurodégénératives peuvent être prises en charge par la méthode Allyane : SEP, Parkinson, où l’objectif sera de limiter les retentissements fonctionnels et la majoration du handicap dus à l’évolution de la maladie (altération posturale, chute, vitesse et cadence de marche…).
En conclusion
Quelle que soit la pathologie, inclure la méthode Allyane dans une prise en charge globale permet de potentialiser la rééducation et contribue à une amélioration significative de la qualité de vie des patients souffrant d’une atteinte neurologique centrale.
Les conseils d’Anne-Laure Chatain, Kinésithérapeute et praticienne certifiée Allyane
Vous trouverez ci-dessous des conseils d’Anne-Laure Chatain pour vous aider dans votre rééducation quotidienne:
L’auto posture quotidienne en étirement de cheville afin de limiter la rétraction du triceps sural potentiellement spastique. La position doit être debout dos à un mur avec les talons au mur, calé de 5° à 30° selon la tolérance sous le pied.
Il faut tenir la posture en charge pendant 5 minutes.
L’automobilisation quotidienne du membre supérieur pour le maintien de la souplesse d’épaule, en lien avec le protocole d’Hauteville. Il faut donc être allongé, les mains jointes (ou prise au poignet selon les possibilités), les placer sur la tête, écarter les coudes (comme pour la sieste), puis tendre les mains le plus loin possible. Redescendre en soufflant et répéter cet exercice 5 fois.
Les difficultés motrices traitées
Retrouvez ci-dessous les autres pathologies prises en charge par la méthode Allyane.
Pathologies neurologiques
Suites d’AVC • Parkinson • Sclérose en plaques • Blessé médullaire incomplet • Régulation de la spasticité
Plus d’informations
Instabilité de la cheville
Récidives d’entorse • Insuffisance de releveurs • Inhibitions motrices après immobilisation • Suites opératoires
Plus d’informations
Pathologies de l'épaule
Séquelles de capsulite • Instabilité d’épaule : suite de luxation / subluxation • Suites opératoires : déficit d’amplitude
Plus d’informations
Pathologies du genou
Récidives d’entorse • Ligaments croisés • Prothèse de genou • Syndrome fémoro-patellaire • Flessum de genou
Plus d’informations
Pathologies du coude
Séquelles de tendinopathie • Raideur du coude • Troubles de la mobilité non mécaniques : flexion / extension / pronosupination
Plus d’informations
Boiterie de hanche
Défaut de mobilité active (flexion/extension) • Défaut de stabilité (insuffisance du moyen fessier) • Boiterie • Suites de prothèse de hanche
Plus d’informations
Tronc & Colonne vertebrale
Cyphose • Scoliose • Sciatalgie • Lombalgie
Plus d’informations
Motricité poignet & main
Travail de la préhension • Travail de la motricité fine et dextérité
Plus d’informations