Reprogrammation neuromotrice de l’épaule : le geste du lancer

Le but du geste du lancer est de créer de la vitesse et de la précision pour lancer un objet (balle, javelot …) ou pour faire une frappe (tennis). Pour cela, il faut transférer l’énergie créée dans le tronc et les membres inférieurs (chaine cinétique proximale) vers l’épaule, le coude et la main (chaine cinétique distale).

Ce geste peut être source de pathologie si apparait une dysfonction lors de son exécution. D’ailleurs, l’étiologie la plus fréquente vient d’une surutilisation du membre supérieur dans de mauvaises conditions biomécaniques.

Analyser la gestuelle sportive

Il faut donc bien analyser en premier la gestuelle sportive :

  • L’armée du bras nécessite une rotation externe maximale de l’épaule qui peut être source de contraintes excessives (550 à 770 N), cette dernière étant stabilisée par la coiffe des rotateurs, il faut donc un bon contrôle neuromoteur de ces muscles.

Lors de l’armée du bras les structures antérieures du bras se retrouvent étirées.

Juste avant la rotation externe, le muscle subscapulaire permet la mise en tension des ligaments gléno-huméraux moyens et inférieurs.

L’infra-épineux et le petit rond diminuent la translation antérieure de la tête humérale.

 

  • Lors de la phase d’accélération il y a une transition entre la RE maximale et la RI, l’épaule est puissamment dérotée et se recentre brutalement.

On a une contraction concentrique du grand pectoral, du grand dorsal, du dentelé antérieur et du triceps.

  • Lors de la phase de décélération, on a une contraction excentrique des muscles.

Il est important d’avoir une bonne mobilité de la rotation interne afin de dissiper les forces.

On le voit, dans ce mouvement complexe il y a beaucoup de contraintes exercées sur l’épaule :

  • La vitesse de rotation de l’épaule est de 7600°/S
  • La force de cisaillement antérieur en fin d’armée correspond à 50% du poids du corps
  • La force de distraction lors de la phase de décélération est égale au poids du corps.

On a des contraintes en étirements des structures anatomiques antérieurs et des contraintes en compression au niveau postérieur avec un conflit entre la glène et le tubercule majeur.

La différence de forces entre les rotateurs internes et externes ainsi que les amplitudes extrêmes de l’épaule vont progressivement perturber le bon équilibre de l’épaule.

Améliorer le geste du lancer avec la méthode Allyane

Il faut donc un bon contrôle des muscles de l’épaule et la méthode de reprogrammation neuromotrice Allyane est une solution.

Ce procédé est basé sur l’utilisation des sensations proprioceptives, de l’imagerie mentale et des sons de basses fréquences avec l’Alphabox.

Les sons de basse fréquence ont un double rôle : activer les aires de la motricité et permettre au patient de passer en mode alpha. Le mode alpha correspond à un état de conscience qui favorise l’intégration par la voie émotionnelle de la motricité.

Le patient, après avoir travaillé sur ses sensations proprioceptives de contrôle de l’épaule, est allongé avec un casque générant des sons de basses fréquences précises et spécifiques. Il va ensuite déprogrammer la mauvaise gestuelle par un processus d’effacement, puis intégrer la fonction motrice parfaite grâce aux sensations proprioceptives et à la thérapie miroir.

Le résultat est que le patient va tout de suite pouvoir reproduire le bon geste de façon automatique.

Cette méthode non invasive et indolore permet au sportif de pouvoir améliorer sa gestuelle et ainsi prévenir des éventuelles pathologies.

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